Le kilowatt-heure (kWh) est probablement l’une des unités de mesure les plus fréquemment utilisées dans les médias. On y fait souvent référence en tant que kwh, Kwh, KWh ou, pire encore, kW/h. Nous ne donnerons pas d’exemples afin de ne mettre personne dans l’embarras, mais une recherche rapide sur Internet permet de trouver une multitude de cas.
Dans ce qui suit, nous allons expliquer ce que l’on mesure exactement avec cette unité de mesure physique et pourquoi l’utilisation correcte des majuscules est importante.
Que mesure le kWh ?
Le watt-heure est une unité de mesure exprimée en puissance x temps, c’est-à-dire que c’est une unité qui mesure l’énergie. Par exemple, 1Wh est l’énergie nécessaire pour maintenir une puissance de 1 watt pendant une heure.
Il convient de noter que lorsqu’on parle, par exemple, de 200Wh, on peut interpréter cette valeur de différentes manières. On pourrait dire que c’est l’énergie nécessaire pour allumer une ampoule de 100W pendant deux heures ou l’énergie nécessaire pour allumer une ampoule de 20W pendant 10 heures.
Un kWh est équivalent à 1 000Wh, le préfixe « k », toujours en minuscule, signifie kilo et multiplie la valeur de la mesure par mille.
Pourquoi kW et non KW ?
Car chaque acronyme, selon qu’il s’agit d’une majuscule ou d’une minuscule, peut signifier des choses très différentes. Bien que le préfixe « K » (lettre majuscule) n’existe pas, il y a d’autres cas où sans cette différenciation il peut y avoir une grande confusion.
Par exemple, 1MW (mégawatt) correspond à un million de watts (1 000 000W) tandis que 1mW (milliwatt) correspond à un millième de 1W (0,001W). D’où l’importance de différencier les majuscules des minuscules.
L’erreur kW/h
C’est sans doute la faute de frappe la plus courante. Cela est probablement dû à l’habitude que, influencés par les km/h (kilomètres par heure, une unité de vitesse), nous avons lorsque nous parlons de consommation d’électricité. On dit souvent : « Ce mois-ci, j’ai consommé 150 kilowatts par heure » (150kW/h) et, à cause de cette façon de parler, on finit par le transcrire sous forme de quotient (kW/h), qui est en réalité un produit.